Monument le plus ancien du canton, l’église fut érigée au XIe siècle et classée monument historique en 1959. Elle forme avec la chapelle des Pénitents un bel ensemble architectural au cœur du bourg de La Grave.

 

Ce magnifique édifice de style roman lombard a été placé sous la protection de Notre-Dame de l'Assomption. Elle est entourée d'un cimetière où les tombes sont dominées par des croix typiques de La Grave. Le triangle au centre des croix représente la Sainte Trinité et le cercle l'unicité du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Le cimetière est un lieu de repos temporaire. Lorsque le tour du cimetière est terminé, le cœur en laiton placé sur chaque croix est mis sur un panneau accroché sur le mur de l’église.

Autrefois, l’église était nommée Notre-Dame des Basses-Arènes. Elle a été profondément remaniée au cours des siècles. Le XVe siècle voit la reconstruction de l’église conservant certains éléments architecturaux, comme le chœur voûté en cul de four, daté du XIe siècle. Elle a été endommagée pendant les guerres de religions (1557) par les troupes de Lesdiguières. Pour y remédier, d’importants travaux ont été réalisés au début du XVIIe siècle (1606). La nef a été remaniée à plusieurs reprises. Lorsqu’elle a été restaurée en 1856, le lambris en berceau, qui la couvrait alors, a été remplacé par une voûte en tuf et la toiture a été surélevée.

La chapelle des Pénitents blancs, située derrière l'église, a été construite au XVIIe siècle. Elle était alors complétée par les chapelles des confréries de pénitents des Hières et du Chazelet, aujourd'hui disparues, et par celle de Villar d'Arène, encore sur pied. Seules les chapelles des chefs-lieux ont subsisté. La ferveur religieuse se manifeste jusque dans les alpages éloignés où l'on découvre au gré des balades, oratoires et croix de missions par dizaines.