Festival Messiaen au Pays de la Meije

Festival Messiaen


Festival Messiaen au Pays de la Meije :
du 20 au 28 juillet 2024


Entre Hautes-Alpes et Isère
La Grave, Villar d'Arène, Monétier-les-Bains, la Salle-les-Alpes, Briançon, Saint-Théoffrey, l'Alpe d'Huez

Du 20 au 28 juillet 2024

AIDA - Arts en Isère Dauphiné Alpes
www.festivalmessiaen.com
 

Billetterie en ligne

Ouverture le 11 avril 2024

LE FESTIVAL MESSIAEN

Le Festival Messiaen, c'est le rendez-vous incontournable pour les passionnés de musique classique contemporaine. Il a lieu chaque année de fin juillet à début août, principalement à La Grave et dans le Briançonnais.

Depuis 1998 et en hommage au compositeur Olivier Messiaen qui s'inspirait des paysages, le Festival Messiaen au pays de la Meije se développe harmonieusement au pied du glacier de la Meije.

L'HISTOIRE DU FESTIVAL

Le Festival Messiaen a été créé par Gaëtan Puaud, et l'association Olivier Messiaen au Pays de la Meije en 1998. Une succession de concerts de musique contemporaine ont lieu en hommage au compositeur Olivier Messiaen. Depuis 2019, le Festival Messiaen est dirigé par Bruno Messina. Il est, par ailleurs directeur artistique du Festival Berlioz, de la Maison Messiaen et du Concours international Olivier Messiaen. 

Le Festival s’ouvre aussi à des créations d’œuvres de compositeurs vivants de renoms tels que Gilbert Amy, George Benjamin, Philippe Manoury, Bruno Mantovani, Tristan Murail, ou encore Franck Bedrossian, François Meïmoun et Thomas Lacôte.

UN FESTIVAL MUSICAL MAIS PAS QUE ...

 

Chaque année, une thématique est choisie en résonance avec l'univers d'Olivier Messiaen. Elle constitue le fil conducteur de la programmation, mettant à l'honneur les œuvres du maître, de ses disciples mais aussi, de jeunes compositeurs.

Le festival prend une dimension internationale et permet aujourd'hui d'inviter un pays par édition, offrant ainsi au public, un tour du monde des musiques contemporaines. L'Argentine inaugure le début de ce beau voyage musical, en 2019.

 

DES CONCERTS

Si le premier festival en 1998 proposa quatres concerts sur un week-end, il en compte aujourd'hui plus d'une vingtaine, répartis sur une dizaine de jours.

Les premiers artistes à inaugurer le festival, ont été les immenses pianistes Roger Muraro et Pierre-Laurent Aimard. C'est ainsi que les plus grands artistes se succèdent depuis lors dans des lieux étonnants de ce territoire de montagnes.

DES ACTIONS PÉDAGOGIQUES 

De plus, des actions pédagogiques sont organisées en amont du Festival Messiaen. Elles sont développées pour sensibiliser les publics à l’écoute de la musique. En effet, il peut aussi programmer des animations et spectacles pour les enfants, leurs parents ou encore les assistantes maternelles. 

LES RANDONNÉES MUSICALES

Au fil des années, le festival se diversifie et propose désormais des randonnées musicales originales. Organisées en partenariat avec le Bureau des Guides de La Grave, ces randonnées font découvrir une nature exceptionnelle en musique, afin de lier l’écoute et le regard. 

 

DES COLLOQUES ET CONFÉRENCES 

Colloques, conférences et concerts-conférences permettent au public d’acquérir des clés d'écoute et offrent des moments de rencontre privilégiés avec des artistes. Que ce soit des musiciens, des compositeurs, des cinéastes, des scientifiques ou encore, des philosophes, ils souhaitent éclairer tant la thématique du Festival que les œuvres présentées.

PROGRAMME

"L'Ensemble - L'Itinéraire"

Cette édition mettra en lumière Yvonne Loriod, pianiste, muse d'Olivier Messiaen mais aussi compositrice dont nous célébrons cette année le centenaire de la naissance.


PORTRAIT D'OLIVIER MESSIAEN

Une éducation féérique

Olivier Messiaen naît à Avignon le 10 décembre 1908. Sa mère, Cécile Sauvage, est une poétesse dont les textes auront beaucoup d'influence sur le musicien. Olivier découvre Shakespeare, Gluck, Mozart, Berlioz et Wagner grâce aux partitions reçues pour Noël. Lors de la Première Guerre mondiale, il se réfugie chez son oncle, à Grenoble. Il prend, à ce moment là, ses premiers cours de piano et compose ses premières œuvres. C'est également à cette période qu'il prend conscience de sa foi catholique, mais également de la richesse de la région qui inspirera, par la suite, ses compositions.

Le conservatoire de Paris

En 1919, Olivier Messiaen est admis au Conservatoire de Paris à onze ans pour y apprendre le piano et les percussions. Ses dix années d'études s'avèrent brillantes. Le musicien obtient de nombreux prix, parmi lesquels ceux d'orgue et de composition.
Durant ses vacances, il compose ses premières oeuvres et commence à écouter ses premiers chants d'oiseaux dans les bois de Fuligny.

L'organiste de la Trinité

A l'âge de 22 ans, Olivier Messiaen obtient son premier poste et devient organiste de l'église de la Trinité à Paris. Passionné par son instrument, il ira jusqu'à dire "j'aime mon orgue ! Il est pour moi un frère, un fils, et je serai desespéré de m'en séparer."
En 1932, il devient professeur à l'Ecole Normale de Musique et à la Schola Cantorum et fonde le groupe "Jeune France" dont l'ambition est de propager une musique vivante dans un même élan de sincérité, de générosité, de conscience artistique.

Un maître à la réputation internationale

Durant la seconde guerre mondiale, il est prisonnier par les Allemands. C'est là, qu'il compose une de ses oeuvres les plus connues : le Quator pour la fin du temps.
Au retour de sa captivité, il devient professeur au Conservatoire de Paris où il enseignera jusqu'à 70 ans. Il enseignera successivement l'harmonie, l'analyse musicale et la composition.
Grand rythmicien, il donne également des cours à l'international : Budapest, Darmstadt, Tanglewood ou encore Buenos Aires.

Un compositeur profondément croyant

Esprit curieux, ouvert sur le monde, Olivier Messiaen s’intéresse à toutes les esthétiques tout en prenant soin de s’en tenir à l’écart pour forger son propre style. Un style marqué en premier lieu par sa profonde foi chrétienne qui l’anime tout au long de sa vie, mais aussi par la nature, les paysages et les oiseaux – « les plus grands musiciens qui existent sur notre planète » – qui sont pour lui une source intarissable d’inspiration.

Il décède à l’âge de 84 ans, le 27 avril 1992, à Clichy et sera enterré au cimetière de Saint-Théoffrey, en Isère où le compositeur possédait une maison.